Alors que le Conseil national de la transition écologique vient de conclure qu’en France métropolitaine il faut nous préparer à une hausse des températures de +4 degrés d’ici 2100, les marqueurs du réchauffement climatique sont déjà indéniables sur nos territoires. La pénurie d’eau dans les communes aux prémices de l’été, la détresse des agriculteurs face aux aléas climatiques, ou encore la disparition de certaines essences d’arbres dans leur région d’origine sont autant de signes dans notre quotidien qui doivent tous nous mettre en garde.
Pourtant, je suis convaincue que collectivement nous pouvons encore faire évoluer ces pronostics. À une condition : changer nos comportements.
Chaque secteur a son rôle à jouer, et celui de la forêt et du bois est clé. Il est le pont qui veille à la préservation des forêts, tout en aidant notre économie à entamer sa transition écologique en produisant du bois. Ce matériau offre des perspectives prometteuses dans de nombreux domaines, tels que la construction qui représente à lui seul un quart des émissions de CO2 en France et 40 % au niveau mondial.
Or, pour conserver le titre de matériau du 21ème siècle, il ne faut jamais perdre de vue que le bois doit être et rester un matériau renouvelable. Cela signifie qu’il faut trouver un équilibre durable à la multifonctionnalité de la forêt, une mission à laquelle PEFC France s’attèle au quotidien depuis plus de 22 ans maintenant.
De plus en plus de maîtres d’ouvrage l’ont compris et souhaitent que leurs différents projets de construction soient certifiés PEFC. L’année prochaine, les Jeux Olympiques et Paralympiques, portés par la Solidéo (Société de livraison des ouvrages olympiques) qui a souhaité que l’intégralité des bois utilisés soient certifiés, seront une vitrine de renommée internationale pour la construction bois certifiée PEFC.
Ces projets vertueux ne pourraient cependant pas voir le jour sans l’engagement des 78 700 propriétaires forestiers certifiés PEFC en France, qui assurent la disponibilité de la ressource certifiée. Je les remercie pour leur mobilisation à nos côtés et j’invite plus largement les autres acteurs de la filière forêt-bois à nous rejoindre pour développer la construction de bâtiments plus durables.