Le secrétaire général de PEFC France intervient auprès d’acteurs du papier et de l’imprimerie

Le 22 février, Culture Papier, association pour le développement durable du papier et de l'imprimé, invitait Stéphane Marchesi à débattre sur la thématique « le papier est-il responsable ? ».

Quelle place pour la certification forestière ? 

La filière papetière française s’est donnée pour priorité d’augmenter sa production de papier issu de forêts gérées durablement : actuellement 75% des pâtes à papier importées proviennent de ces forêts, souligne l’association Culture Papier. La table ronde du 22 février a réuni trois intervenants :

  • Benjamin Mattely, Responsable environnement de l’UNIIC (Union Nationale des Industries de l’Imprimerie et de la Communication) et animateur national de la marque Imprim’vert ; 
  • Cyril Hergott, Cofondateur de l’association Riposte Verte ; 
  • Stéphane Marchesi, Secrétaire général de PEFC France. 
Quel développement ? 

Benjamin Mattely a d’abord rappelé quelques chiffres  : « en France, 2 000 imprimeurs ont le label Imprim’vert, 600 sont certifiés PEFC et 400 ont la double certification ». Observateur des politiques RSE des grands groupes, Cyril Hergott a, quant à lui, expliqué que les certifications forestières « ont une importance croissante dans les approvisionnements des entreprises et grands groupes ».

Quels enjeux ? 

Stéphane Marchesi est revenu sur les fondements du système PEFC, « agissant depuis 1999 pour compenser les insuffisances des Etats dans la gestion durable des forêts ». Daniel Bozonnet, Expert environnement pour le papetier UPM, a ensuite témoigné : « notre groupe possède des forêts en Finlande, aux Etats-Unis et au Paraguay couvertes par les deux principales certifications forestières. Nous pouvons donc les comparer. Leurs gouvernances sont différentes mais leurs cahiers des charges très proches et nous les plaçons au même niveau ». « PEFC a montré depuis vingt ans sa capacité à écouter et à s’améliorer », a rappelé Stéphane Marchesi tout en répondant aux questions des participants, notamment à celles du Président du Groupement des Métiers de l’Imprimerie (GMI). PEFC France souhaite continuer à échanger avec les acteurs du papier et de l’imprimerie et envisage de rejoindre Culture Papier.